- EAN13
- 9782072961526
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 10/02/2022
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Préhistoire intime. Vivre dans la peau des Homo sapiens
Sophie Archambault de Beaune
Gallimard
Folio histoire
Autre version disponible
-
Papier - Folio 9,90
Les personnages de ce livre sont les femmes, hommes et enfants qui peuplaient
l’Europe entre 40 000 et 10 000 ans avant notre ère. L’archéologie nous permet
de connaître nombre de détails sur leur vie quotidienne, comme ce qu’ils
mangeaient ou les outils qu’ils façonnaient. Mais ce ne sont pas ces aspects,
déjà bien connus, qui ont été retenus ici. L’autrice a choisi d’étudier les
usages du corps de ces Homo sapiens : on a aujourd’hui une idée assez précise
de leur apparence à partir de l’étude de leurs squelettes et des analyses ADN,
de leur habillement, de leur parure, mais aussi de la manière dont ils se
soignaient et dont ils traitaient leurs morts. Les vestiges de leurs activités
permettent parfois de retrouver leurs gestes, leurs postures et leurs
déplacements dans l’espace. C’est tout ce qu’on considère généralement comme
invisible et hors de portée que Sophie A. de Beaune a cherché à mettre en
avant, sorte de pied de nez aux historiens de l’art et autres non-spécialistes
de la préhistoire qui prétendent qu’on ne saura jamais rien ni de la vie
quotidienne ni de l’intimité de nos ancêtres européens. Les vestiges, certes
fugaces et évanescents, ne sont pas si rares : il suffit de savoir les lire.
l’Europe entre 40 000 et 10 000 ans avant notre ère. L’archéologie nous permet
de connaître nombre de détails sur leur vie quotidienne, comme ce qu’ils
mangeaient ou les outils qu’ils façonnaient. Mais ce ne sont pas ces aspects,
déjà bien connus, qui ont été retenus ici. L’autrice a choisi d’étudier les
usages du corps de ces Homo sapiens : on a aujourd’hui une idée assez précise
de leur apparence à partir de l’étude de leurs squelettes et des analyses ADN,
de leur habillement, de leur parure, mais aussi de la manière dont ils se
soignaient et dont ils traitaient leurs morts. Les vestiges de leurs activités
permettent parfois de retrouver leurs gestes, leurs postures et leurs
déplacements dans l’espace. C’est tout ce qu’on considère généralement comme
invisible et hors de portée que Sophie A. de Beaune a cherché à mettre en
avant, sorte de pied de nez aux historiens de l’art et autres non-spécialistes
de la préhistoire qui prétendent qu’on ne saura jamais rien ni de la vie
quotidienne ni de l’intimité de nos ancêtres européens. Les vestiges, certes
fugaces et évanescents, ne sont pas si rares : il suffit de savoir les lire.
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