- EAN13
- 9782246135494
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 28,40
En mai 1871, un des insurgés qui fusillaient les otages relevait le canon de
son chassepot. Interrogé plus tard, il déclara : " Ma balle a fait un trou
dans le ciel. " La Commune de Paris a fait un trou dans le ciel...
La Commune de Paris fut l'un des plus sanglants tumultes de notre histoire.
Crise révolutionnaire, crise patriotique, crise sociale, elle devait servir
après son écrasement de guide au Lénine de la révolution soviétique de 1917.
Fille de la révolution de 1789, elle est la mère de la révolution d'Octobre.
Ses hommes sont mal connus, déformés par la caricature ou l'ignorance, vénérés
ou haïs. Qui étaient Verdaguez, le sergent insurgé de 88e qui cria le premier
" Crosse en l'air ! " à Montmartre ? Et le Beau Varlin, Christ rouge ? Et
Louise Michel, l'égérie de la révolution ? Et Delescluze qui mourut comme le
député Baudin ? Et Rigault, Vidocq blanquiste ? En face c'était le génial et
diabolique Thiers, le longiforme Jules Favre, Bismarck, l'homme seul. À
Londres, Karl Marx qui n'était encore Marx que pour quelques-uns annonçait en
vain le drame.
Un siècle plus tard, le tabou qui a longtemps pesé sur cette tragédie doit
être secoué et rejeté par nos contemporains. Il est temps de prendre
conscience de ce que furent cette grande et malheureuse époque, et ses hommes,
avec tendresse et lucidité. Tous ceux qui grâce à Armand Lanoux, ont vécu la
journée du 18 mars, connaîtront ses conséquences dramatiques en lisant " Le
Coq rouge " qui paraîtra en septembre 1971.
son chassepot. Interrogé plus tard, il déclara : " Ma balle a fait un trou
dans le ciel. " La Commune de Paris a fait un trou dans le ciel...
La Commune de Paris fut l'un des plus sanglants tumultes de notre histoire.
Crise révolutionnaire, crise patriotique, crise sociale, elle devait servir
après son écrasement de guide au Lénine de la révolution soviétique de 1917.
Fille de la révolution de 1789, elle est la mère de la révolution d'Octobre.
Ses hommes sont mal connus, déformés par la caricature ou l'ignorance, vénérés
ou haïs. Qui étaient Verdaguez, le sergent insurgé de 88e qui cria le premier
" Crosse en l'air ! " à Montmartre ? Et le Beau Varlin, Christ rouge ? Et
Louise Michel, l'égérie de la révolution ? Et Delescluze qui mourut comme le
député Baudin ? Et Rigault, Vidocq blanquiste ? En face c'était le génial et
diabolique Thiers, le longiforme Jules Favre, Bismarck, l'homme seul. À
Londres, Karl Marx qui n'était encore Marx que pour quelques-uns annonçait en
vain le drame.
Un siècle plus tard, le tabou qui a longtemps pesé sur cette tragédie doit
être secoué et rejeté par nos contemporains. Il est temps de prendre
conscience de ce que furent cette grande et malheureuse époque, et ses hommes,
avec tendresse et lucidité. Tous ceux qui grâce à Armand Lanoux, ont vécu la
journée du 18 mars, connaîtront ses conséquences dramatiques en lisant " Le
Coq rouge " qui paraîtra en septembre 1971.
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