- EAN13
- 9782915310412
- Éditeur
- Éditions de l’IHEAL
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Chrysalides
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Représentations de l'Europe et identité au Mexique
Le Juan Panadero, un journal de Guadalajara (1877-1910)
Guillemette Martin
Éditions de l’IHEAL
Chrysalides
Autre version disponible
-
Papier - IHEAL éditions 12,00
Terre d’accueil de nombreux immigrés européens au Mexique et berceau d’un
folklore local jaloux de sa richesse, Guadalajara voit se méler durant le
Porfiriat (1877-1910) cultures européennes et mexicaine, voyageurs et
tapatíos, revendication d’une culture régionale originale et regard sur
l’Europe. À l’image du reste du pays, la capitale du Jalisco est ainsi
confrontée à une européanisation des modes de vie, de consommation ou de
divertissement qu’un regard superficiel pourrait résumer par la classique
europhilie des élites porfiriennes. Or, une analyse détaillée du discours des
élites jalisciences dans le journal satirique Juan Panadero montre que ce
rapport à l’Europe est plus complexe qu’il n’y paraît. Tantôt critique, tantôt
admiratif, et bien souvent ironique, cette publication se fait porte-parole
d’une société pour qui le rapport à l’Europe, plus que synonyme de modernité,
constitue le principal argument d’un rapport de force avec le pouvoir central
et México. Le Juan Panadero renvoie alors l’image vivante d’une société qui se
cherche, se contredit et se raconte, donnant à voir l’une des grandes
contradictions du Mexique porfirien qui se heurte à de fortes résistances
régionales dans le processus de mise en place du fédéralisme.
folklore local jaloux de sa richesse, Guadalajara voit se méler durant le
Porfiriat (1877-1910) cultures européennes et mexicaine, voyageurs et
tapatíos, revendication d’une culture régionale originale et regard sur
l’Europe. À l’image du reste du pays, la capitale du Jalisco est ainsi
confrontée à une européanisation des modes de vie, de consommation ou de
divertissement qu’un regard superficiel pourrait résumer par la classique
europhilie des élites porfiriennes. Or, une analyse détaillée du discours des
élites jalisciences dans le journal satirique Juan Panadero montre que ce
rapport à l’Europe est plus complexe qu’il n’y paraît. Tantôt critique, tantôt
admiratif, et bien souvent ironique, cette publication se fait porte-parole
d’une société pour qui le rapport à l’Europe, plus que synonyme de modernité,
constitue le principal argument d’un rapport de force avec le pouvoir central
et México. Le Juan Panadero renvoie alors l’image vivante d’une société qui se
cherche, se contredit et se raconte, donnant à voir l’une des grandes
contradictions du Mexique porfirien qui se heurte à de fortes résistances
régionales dans le processus de mise en place du fédéralisme.
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